samedi, septembre 30, 2006






Uyuni. 1er septembre. (par Coco). Bon. Arrivée matinale 5h30-6h00, on ne sait plus très bien... On se fait rabattre par une petite dame qui pue un peu de la gueule, mais elle nous fait un bon prix. Cut, les autres ont payé plus. "Repos" à l'hotel et douche glacée pour les plus courageux. Hop on saute dans une jeep pour repiquer un roupillon. Cimetière d'anciens train minier dans le désert, on fait une séance shooting.

Arrivée dans le désert de sel "salar de Uyuni" Qu'est-ce que c'est beau, je dirais même plus fantastico. Que du blanc à perte de vu, c'est fou. On croise des casseurs de sel, qui sont payé 20 bols (4 bal) la tonne. On roule tout droit pendant une heure et demi au mileiu de rien, tout le monde s'endort, pour arriver à la "Isla del Pescado"... cactus de la taille d'un phallus, mais non, 12.3 mètres èpour 1203 ans.

Et l'impact des mégaots de cigarettes sur l'environnement, Jer se fait fustiger.
-Tu l'as jeter ou ton mégot? tu vas le ramasser?
-Ouais ouais j'irai plus tard...
-Tu te rends compte de l'impact de ta connerie sur l'environnement
-Ouais ouais mais je vais le ramasser...
-Quel connard ce suisse
-Quelle Connasse cette française, elle sait pas parler espagnol, alors elle se sent obliger de me casser les couilles...

Bonne ambiance...
retour à Uyuni ou on prend un micro pour Potosi...

Lapaz. Mercredi 30. Après une nuit de bus à se geler sans sac de couchage, Lapaz, capitale de la bolivie, nous accueille avec ses 4000m d'altitude et ses favelas à perte de vue... On y reste une journée sans plus... L'ambiance de la ville est assez tranquille, y a plein de monde partout, des marchés de contrefaçon...

vendredi, septembre 29, 2006






Machu Pichu. Mardi 29 août. Après un petit quinua revigorant, on saute dans le train "back packers" (Mais à 68$ le billet c'est plutôt des prix VIP). On arrive à Aguas Caliente vers 9h30, c'est l'invasion de touristes, on se croirait à Europapark. La navette et l'entrée du site payé, nous y sommes enfin...

anecdote: Le mec à l'entrée a lamentablement perdu ma "student card" dans les escaliers de son bureau, et il maintenant fermement qu'elle était toujours dans ma poche et que je cherchais l'embrouille... Quel connard (Ah bon).

Bon ben voilà, on est au Machu Pich', c'est vraiment très impressionant (Ah ça oui alors). On déambule au milieu des ruines entre les tours opérateurs danois ou américain. Plus que le site lui-même, c'est vraiment les montagnes qui entoure le Machu qui sont incroyables. On monte sur le Wayna Pichu avec Willy, belle vue.

Il paraît que la ligne "peru-rail" appartient à l'orient express, ils ont le monopole et pratique des prix exorbitants (surtout quand je me dis que six heures de train entre Huancayo et Huancavelika c'était 13 soles). On décide de rejoindre la Bolivie le soir même pour fuir le tourisme de masse.

mardi, septembre 26, 2006




Pisac. lundi 28 août.Malgré nos bourses désormais vides, mais grâce au talent en affaire de Marie, nous allons visiter la petite entreprise familiale de tissage de tapis. En fait, un seul métier à tisser derrière lequel sont réunis père et fils. Les femmes elles vendent la marchandise sur le marché. Toute la famille habite dans une seule pièce sans fenêtre, un sol en terre et les poule à l'intérieur. Ils dorment tous dans deux grands lits...

Un tapis c'est deux mois de travail, alors 150 soles c'est pas cher, et on se sent un peu mal de marchander. Les gamines dans la rues se battent avec du P.Q. verdâdre mouillé. Culture oblige, on oublie d'aller voir les ruines de pisac (grave erreur) ni d'ailleurs les 350 autres sites incas et pré-incas des environs...

lundi, septembre 25, 2006




Cuzco. Dimanche 27 août. Nous y voilà, après de nouveau 24h de bus sur des pistes complètement défoncées qui te remuent tous les organes, surtout quand t'es assis dans les place du fond... Heureusement les paysages étaient extraordinaires (n'ayons pas peur des superlatifs).
On retrouve l'asphalte de la panamericana pour les deux dernières heures de route et une crevaison.

Arrivée au terminal de Cuzco en fin d'aprem où on nous harcèle pour des nuits d'hotel soi-disant pas cher. C'est l'abus de touristes ici, ya que des blancs becs... ça fait un peu bizzare après tout ce qu'on a fait... Voilà Cuzco c'est très beau, mais ça pue le fric et c'est cher... On visite la pierre à douze angles et Sacsahuyman...

Heureusement on trouve un plan pour boire gratuitement dans les discos, Viva el Cuba Libre, Coco se réfugie derrière le bar à cause de son décolleté pigeonnant, Marie dors visiblement préoccupée, et moi j'enchaîne les institutrices...

On retrouve Willy et sa famille alors que je pisse le sang du nez. rebringue demain on s'enfuit au Marché de Pisac.

dimanche, septembre 24, 2006



Quinua. Samedi 26, petit village des montagnes réputé pour ses chicharones pur gras et son cochon d'inde frit.

Le bus pour y arriver roulait vraiment comm un taré. On a bien entendu exploser un des pneus, déjà usé jusqu'à la corde... La direction étant probablement aussi au bord de la rupture, le combi partait toujours à droite. Pour éviter de finir dans le ravin, le malade roulait toujours à gauche dans les contours à épingle. Breeef...

Sur place coco fait du cheval, on se balade et
on fait les stars avec une famille de Lima...





Ayacucho. Vendredi 25 août, Départ de la plaza Tupac Amaru de Huancavelica à 4h30 du mat'. On surmonte le froid grâce à un quinua brûlant. Faudra quand même que j'achète une veste, pasque deux pull et une écharpe c'est un peu limite...

On passe un col à 5000m d'altitude au lever du soleil, les vitres du bus sont pleine de glace. Il y a un village juste après le col. La vie ne doit pas être facile ici, il n'y a même pas d'herbe pour les Lamas. Les gamins ont tous les joues brûlées par le soleil et leur mère de quarante ans en parait 65... Il n'y a ni électricité ni eau courante, la plupart ont seulement des sandales en cuir.

On arrive à Ayacucho en fin d'après midi après trois heures passées dans un combi qu'on a attendu au milieu de nulle-part. C'est dans l'université d'Ayacucho que s'est développé le mouvement terroriste du "sendero luminoso". Les gens de la région ont beaucoup souffert de cette période, il y a eu des enlèvement, des massacres de paysans, des lynchage... Autant par les terroristes que par l'armée peruvienne.

samedi, septembre 23, 2006






Huancavelica, mercredi 23 août. Réveil en fanfare à Huancayo, pour attraper le train de 6h30 du mat' mais qui finalement aura deux heures de retard, et finalement partira à deux heures de l'après-midi... Bon le méchanicien ayant oublié de prendre des réserves de diesel, on reste bloqué encore une heure et demi au milieu de rien entre deux montagnes... Arrivée en pleine nuit à Huancavelica ou une pluie glaciale nous accueille...
point positif de ce train: La trucha qui était vraiment un délice...

Ayant déjà passé plusieurs nuit sans sac de couchage à 5° dans divers bus, et en ajoutant la fatigue, le mal d'altitude s'occupe d'arrcher les dernières neurones qui me restent... Malgré les potions de sorcières du marché et le mastiquage de feuilles de coca, ma tête était toujours prise dans un étau.

Ah Huancavelica petite ville d'atitude au charme valaisan (rien à voir...), qu'est ce que c'est beau (et beauf) ces paysage andins...

vendredi, septembre 22, 2006




Mardi 22 août. Et Bam, 24h de bus ça forge le caractère. 3500 mètres de dénivelé et des températures situées entre 30° à Tingo Maria et 0° à Huancayo... S'en est trop pour mon jeune cerveau mal irrigué qui est alors sujet au mal d'altitude. Aie Aie Aie. Le voyage a été ponctué de multiple contrôle de police (hé oui c'est la région des cultivateurs de coca et des narco trafiquants) dont un vers minuit ou tout le monde a du se mettre en file sans bouger et tout à été fouillé. Coco réussit à troquer des clopes à un flic contre des branches de choc, miam.

Je repense au Charlatan du bus qui braillait pendant une heure sur les dangers de la systite, prostate et autre cancer des ovaires "no soy mentiroso, esso, Varones, mujeres, jovenes, ninos... esso es un buen producto, verdad!".

Arrivée à Huancayo, le soleil vient de se lever, l'ami du petit déjeuner, l'ami ricoré (enfin plutôt un "emoliente" brulant et gluant). Ya une lumière de fou. Waouuuuuuuu





Dimanche 20 août, Puccalpa, après ce long voyage sur l'Ucayali, on étaient bien content de se poser dans un hotel avec une douche ou l'eau n'est pas brune et surtout de dormir sur des matelas... Corinna et moi ayant une irresisitible envie de faire la bringue, nous retrouvâmes les "loccos" de la lancha et quelques autres pour quelques cervezas dans un bar du coin. Arriba, Abajo, al cientro, a dientro...Salud

Le lendemain je fais le bourgeois en allant me faire recouper les cheveux dans la rue, pour anéantir l'affreuse frange qui me fait office de casquette depuis Iquitos... A cela s'ajoute une joie intense de mettre mes lentilles et de ne plus avoir l'air d'une taupe ou d'un paresseux avec mes cul de bouteille. Quelques péripéties également pour trouver une blanchisserie qui veut bien laver nos habits moisis par l'humidité constante.

Mardi 22, glauque attitude représente, on se stress pou pécho le bus pour Huancayo dans les Andes, à défaut d'avoir pécho dans la population puccalpine. C'est parti pour 24 heures de voyage...

jeudi, septembre 21, 2006






petit monstre
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4 jours et demi de "Lancha":
Jeudi 16 âoût...Après toute ces péripéties, nous nous rendions bien compte qu'on avait pas le résistance à Indiana Jones et encore moins celle de tarzan, nous passâmes donc comme des lâches la dernière après midi des troi jours d'excursions prévus, dans un relais avec douche et hamac. Le soir même on embarque à trois heures du mat' sur un bateau qui doit nous amener à Puccalpa (la deuxième grande ville de l'amazonie peruvienne) en trois jours.

La "Lancha" Henry II est une sorte de petit ferry. Tout le monde tend son hamac au premier étage (il doit y avoir 250 passagers), c'est assez serré. Mieux vaut calculer son coups pour ne pas devoir aller pisser en pleine nuit (surtout sans lunettes) car c'est un vrai parcour du combattant...

On s'arrête dans tous les pueblitos au bord du fleuve pou charger et décharger des marchandises, c'est souvent le seul contact que les habitants des villages ont avec l'extérieur.

Les gens ici sont très chaleureux, ils nous posent pleins de questions, on débat sur les problèmes du pérou, de la suisse, on parle de nos vies, des filles, de religion, de commerce j'ai beaucoup aimé ces moments. Il y a des yéyés artisans, des familles de pêcheurs, des mères avec leurs nourissons, des commerçants qui ramènent des la marchandise en ville...

Bon ya il faut pas être trop snob pour supporter, c'est pas toujours facile:
1.Je me suis fait piquer mes basket 2.Le hamac ça te détruit le dos 3.Corinna oublie son fric dans les douche et fait des pets moyennement discret (Ah bon...) 4.difficile de dormir la tête sous le seul néon qui reste allumé toute la nuit... 5.Les travestis me courent après (re Ah bon...)

Voilà, pour remercier mon très cher ami Israel, une foto de lui en bonne compagnie. petite anecdote sur la vie sauvage:
Nos deux guides s'en vont chercher une barque et nous laisse seul à la nuit tombé au bord d'une lagune avec la machette "au cas ou"...
La barque en question ne peut accueillir que deux personnes, alors las chicas ont droit à un moment romantique en tête à tête avec chacun des guides sur cette magnifique lagune pleine de sémilliants nénuphares et de sangsues venimeuses...

Quelques déclarations d'amours plus tard, je m'en vais face à mon destin avec Israel qui veut me montrer, comment on chasse le caiman à main nus. La principale technique de repérage est de voir leurs yeux rouges brillants dans la nuit. bref...

En cherchant ces sympathiques bèbètes, Israel se lève dans la barque afin d'harponner un jeune caïman innocent. Avec cette gesticulation intense, le "canoa", qui me paraissait déjà bien frêle pour nos deux corps d'athlètes, commence à prendre l'eau par l'arrière et s'abîme gentiment au fond de la lagune, et nous deux avec.
Pleine nuit oblige, je ne vois absolument pas ou m'aggriper, et les rares plantes aquatiques qui sont dans les parrages coulent sous mon poids. A ce moment là je me suis quand même dit: "merde c'est quand même con de crever noyé dans une lagune puante"

Préférant l'option beaucoup plus héroïque de risquer de me faire mordre les parties par un reptile affamé, je surnage tel le chien en aidant Israel à vider l'eau de labarque et à remonter à l'intérieur. Quelques minutes plus tard nous sommes sain et sauf, mais trempé d'une eau qui sent étrangement le cadavre en décomposition. J'apprends ravi que dans la lagune, en plus des bébés caïman, il ya a leur mère de trois mètres, des anacondas et des anguilles électriques... Un bel endroit pour passer des vacances. AKUUUUUUUU!!!



C'est parti pour trois jours de survie à la koh-lantah, On nous apprend la médecine des arbres, il y a des singes, des toucans, des caïman et un chien sauvage que personne n'a vu. Luis pêche au harpon dans la nuit. Je suis jaloux parce que Corinna attrape des plus gros poisson que moi, je m'en fous elle a plus de piqûres de moustiques, bien fait... On se lave dans l'eau brune du Rio Kumazeva et on devient les meilleurs client "anti-brumm forte", produit antimoustique très honereux qui est censé tenir douze heures, mais dont l'efficacité "in the deep jungle" est reduite à douze minute. Quand les moustiques se clament un peu, c'est les tarentules qui s'y mettent ou alors les plantes urtiquantes...