jeudi, octobre 19, 2006

Epilogue. 16 septembre. Je me suis reveillé ce matin dans ma chambre, complétement à l'ouest, je sais pas trop si je suis content d'être rentré ou pas... En ouvrant les yeux, j'ai pas vraiment compris où j'étais. J'imaginais encore un hotel à 10 soles, et je m'attendaisà une engueulade en espagnol derrière la porte... Mais non, Bienvenue au pays des vaches et du chocolat. Je crois que ça va être difficile de reprendre ses marques...

Dernier Jour. 14 septembre. Et voilà, derniers instants sur le sol Inca, ça me fait vraiment mal au coeur de partir. Je repense à tout ce qu'on a fait, tout ce qu'on a vu, tous les gens qu'on a rencontrés... L'avion est à 20h30, juste le temps d'une dernière engueulade et d'une balade au bord de la Mer à Miraflores. Mon dernier contact s'appelle José Luis, il a plus de dents et c'est son après-midi de congé....

Et voilà on décolle, L'Amérique s'éloigne, L'Europe s'approche, j'ai une boule dans la gorge... Adios



Lima. 12 septembre. C'est parti pour la granda ciudad, dernière étape. Il fait gris, c'est pas très accueillant. On a une adresse au centre ville, évidemment c'est un coupe gorge. Le taxi-man nous conseille "Miraflores", le quartier bourge. ballade dans les rues,ça change de tout ce qu'on a vue jusqu'à maintenant, ya des banques, des grands magasins...

13.09.06. Musée de la nation avec une belle exposition de fotos sur le sentier lumineux. On est fatigués et triste de partir demain. Après avoir atteint le magma dans un super marché en attendant que les filles finissent leur manucure-pédicure-coiffure (hé ouais les poils sur les jambes après un mois et demi c'est presque des cheveux). Le soir bringue dans la famille à Willy, ambiance réception, tout le monde bien sapé où je débarque avec un pantalon sale et un t-shirt troué. On boit.

lundi, octobre 16, 2006



Chincha. 12 septembre. no comment. (trop fatigué)

vendredi, octobre 13, 2006





Islas Ballestas. 11 septembre. Après les phoques et les oiseaux des îles, petite balade dans le désert au bord des falaises qui tombe à pic. On se fait offrir le repas par deux québecois qui viennent d'arriver au Pérou et disposant d'un budget illimité. Coco est de nouveau amoureuse (Ah bon)...

En la noche on retrace pour Chincha, et là stupéfaction; le bled que l'on pensait être un sympathique village de pêcheurs peuplé d'afro-péruviens se révèle être une ville industrielle enfumée de 120'000 habitants. Breeeef, on est tellement nazes que finalement on va faire la dernière noce à Lima je crois.

Il ne reste plus que trois jours, QUEL DAUBE !!!



Ica. 10 septembre. Après-midi à Ica aux dunes de sable pour le sand board que finalement on ne fera pas. On passe l'après midi à parler avec Keren Ann, son copain et ses amis yéyé. L'endroit est assez beau, un oasis entouré de palmier et d'htel au milieu des dunes...On repart pou Pisco à la tombée de la nuit. petit hemoliente en attendant le départ. Un père me propose d'envoyer sa fille en Suisse dans mon sac à dos... Q'est-ce qu'on se marre, ça va me manquer ces petites ambiances.

On arrive au quartier Belen de Pisco après une semaine de fiesta (quoi on a loupé ça) des groupes de djeunes bourrés se battent dans la rue la police débarque et tout le tralala...




















Nazca. 10 septembre. Journée chargée. Après avoir passé une extraordinaire nuit sans dormir dans le bus, débarquement à la gare routière de Nazca et on rencontre Marie-France, une vieille routarde célibataire (jaquette or not jaquette?) mais sympa quand même. N'ayant pas los dineros pour se payer un vol en avionette, on prend un combi jusqu'au Mirador au milieu du désert où on peut admirer "la main" et "l'arbre" deux des fameuses lignes de nazca. En fait on voit pas très bien, ya plein de traces de bagnoles en travers des lignes...

Après de multiples interrogations, j'ai percé le secret des cartes postales où les dessins sont super nets... C'est du fotoshop de l'extrême (Ah bon).
On revient en ville avec deux routiers qui transportent quarante tonnes de cervezas. Saaaaaaaaaaalud...

mardi, octobre 10, 2006




Chivay, Cruz del Condor. 8 septembre. Quelques heures de tôle ondulée pour se rendre à Chivay, sympathique bourgade de quatre mille âmes (et pas 200'000 comme on nous l'avait dit). Aguas Caliente, ya que des blonds dans le bassin...
Principale activité de Chivay: voir des allemands déambuler dans les rues, c'est que c'est intéressant ces bêtes là. Breeeef, on dort dans un gîte familial et on fait un peu de vélo (pas facile à cette altitude).

Lever à 3h30 du mat' pour le bus de la "Cruz del Condor" où on se les gèle jusqu'à 9h00 pour voir s'ébattre ces splendides volatile tels des pigeons ramiers fondant sur un morceau de pain sec. En plus grand bien sur. Dommage qu'il y ait vingt cars de touristes pour les voir...

Le soir retour pour Arequipa je discute des heures avec un pépé dans le bus, on se marre bien.On s'enfile deux crèpes en vitesse chez nos copines avant de prendre un bus pour Nazca, c'est le stressssssss...

dimanche, octobre 08, 2006


Arequipa. 7 septembre (par Coco). Arrivée à l'auberge vers 15h avec cours intérieur et vue sur la ville. On va (au) marché(r), Marie claque tout dans des pulls en Alpaqa hors de prix... Finalement "secunda Mano" Où on trouve tous notre bonheur, sexy lady (Oh non Jérémy). Plus tard Almuerzo typique avec de la coriandre que Jérémy n'aime pas (Ah bon...) et liqueur d'anis pour tasser le tout.

Le soir crêpe party où Marie est sure que ma crèpe est sa crèpe et finalement je suis lesée, elle se fait ma crèpe gratos. Heureusement que les serveuses ont un coeur grand comme le monde et m'en offrent une de plus. J'ai envie de voler un livre, hé non on ne peut pas, il faut les lire uniquement dans le resto...

question: combien faut-il manger de crèpe afin de finir un pavé de 400 pages? Euh?

Encore plus tard c'est la bringue, les "jarras" défilent et la cerveza coule à flot, on se lâche, dansons comme des petits fous entourés non pas de miss Arequip' mais de miss crèpe, un sourd muet et un partenaire à l'odeur buccale fétide. Jour "J" de l'ouverture de Jérémy sur son moi intérieur (Ah bon...) n'éxagerons rien...

samedi, octobre 07, 2006







Puno. 5 septembre. Passage de la frontera à Desaguadero où je me fais refiler des faux soles en changeant le peu de bolivianos qui me restait (enfin y en a pas pour une fortune) Je taxe encore cinq dollars parce que j'ai perdu mon visa d'emmigration (ah la légendaire compréhension des fonctionnaires)... On doit traverser à pied un pont qui enjambe le titicaca pour arriver au pérou.

Arrivée en ville, c'est l'invasion de toutou pour aller voir les îles flottantes habitées par des colonies d'indiens Uros. Ils vivent encore de manière traditionelle, mais j'avais l'impression que c'était un peu du folklore pour touriste... ambiance un peu bizzare.

En fin d'après midi on prend un combi pour Silustani, des ruines Incas (quoi encore!). Notre Esprit underground nous fait arriver au moment où tout le monde part, c'est pas si mal. On a droit à un ma-gni-fique coucher de soleil sur le lac et à un maté brûlant servi par un gosse qui doit largement avoir cinq ans... On rentre en stop à l'arache, c'est finalement un collectivo qui s'arrêtra au bord de la route.

Retour à l'albergue Santa assuncion de la Santa Cruz del santo Lago Titicaca (un truc dans le genre) où le fils de la patronne fait une petite crise d'hyperactivité et me mitraille l'estomac de coup de point. Comme punition je le suspends par les pieds au dessus de l'escalier... sale gosse va